Par Paul Jouvenet, consultant et essayiste. Eurasia Business News, le 9 octobre 2023

L’Histoire est cyclique et les mêmes causes produisent les mêmes effets. L’attaque massive et par surprise du Hamas le 7 octobre contre des cibles civiles et militaires en Israël après infiltration, 50 ans jour pour jour après la guerre du Kippour lancée le 7 octobre 1973, peut rapidement produire une escalade avec les pays arabes de la région prenant la défense des Palestiniens face à la réponse israélienne, qui sera nécessairement armée et massive. Déjà, le Hezbollah au Liban apporte son soutien au Hamas et a commencé à bombarder le nord d’Israël avec des roquettes. L’Iran, puissance régionale majeure, soutient également le Hamas matériellement et moralement. La Syrie a fait de même.

L’Arabie saoudite n’a pas tardé à commenter la violence en cours en Israël et à Gaza, appelant à la désescalade et renouvelant sa demande d’une solution à deux États pour mettre fin au conflit vieux de plusieurs décennies avec les Palestiniens.

« Le royaume rappelle ses avertissements répétés sur les dangers de l’explosion de la situation en raison de la poursuite de l’occupation, de la privation du peuple palestinien de ses droits légitimes et de la répétition de provocations systématiques contre ses valeurs sacrées », a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères dans un communiqué.

L’Arabie saoudite est une puissance régionale influente au Moyen-Orient, possédant une armée de premier rang et un statut stratégie de grand exportateur de pétrole. Avec un budget de défense de 50 Mds $ (9 % du PIB), le pays est le premier acquéreur d’armement au monde.

À la veille du 50e anniversaire de la première crise pétrolière au monde, les parallèles entre octobre 2023 et octobre 1973 sont faciles à établir : une attaque surprise contre Israël et la hausse des prix du pétrole.

Hausse des prix à venir ?

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