Par Alexander Miller, consultant en marchés de l’énergie. Eurasia Business News, le 1er décembre 2023

La Russie prolongera la réduction volontaire de ses exportations de pétrole et la portera de 300 000 à 500 000 barils par jour (bpj) jusqu’à la fin du premier trimestre de 2024. C’est ce qu’a déclaré le vice-Premier ministre Alexander Novak à l’issue de la réunion ministérielle de l’OPEP+.

La Russie va approfondir sa réduction d’offre de pétrole et de produits pétroliers de 300 000 barils par jour de 200 000 bpj supplémentaires pour atteindre 500 000 bpj en réduction de production, et prolongera cette réduction volontaire jusqu’à la fin du premier trimestre 2024 en coordination avec certains pays de l’OPEP+“, a annoncé le service de presse du gouvernement russe citant les propos du vice-Premier ministre Alexandre Novak.

« Cette réduction sera calculée sur la base du niveau moyen des exportations pour mai et juin 2023 et s’élèvera à 300 000 barils par jour de pétrole et 200 000 barils par jour de produits pétroliers », indique le communiqué.

À l’avenir, afin de maintenir la stabilité du marché, ces volumes supplémentaires de réduction seront progressivement réinjectés sur le marché, à un rythme qui dépend des conditions du marché.

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La Russie a également tenu une réunion avec cinq sources secondaires approuvées, qui évaluent la conformité de la production avec l’accord OPEP+, et cinq agences d’évaluation des exportations pour s’assurer de l’exactitude et de la fiabilité de leur évaluation, qui continuera d’être effectuée sur une base mensuelle.

Le quota officiel de la Russie pour la production de pétrole pour 2024 est de 9,95 millions de bpj. Dans le même temps, la Russie a volontairement réduit sa production de 500 000 bpj depuis février 2023, puis plusieurs pays de l’OPEP+, dont l’Arabie saoudite (500 000 bpj), l’Irak, le Koweït, le Kazakhstan, Oman, etc., ont rejoint ces restrictions par un total de 1,66 million de bpj. que ces restrictions générales seront prolongées pour l’ensemble de l’année 2024.

Depuis juillet, l’Arabie saoudite a réduit sa production de 1 million de bpj supplémentaires pour la porter à 9 millions de bpj, alors que son quota officiel pour 2023 et 2024 est de 10,5 millions de bpj. La Russie a réduit ses livraisons de pétrole sur le marché mondial de 500 000 bpj supplémentaires depuis juillet, depuis mai-juin, depuis septembre, ce chiffre est tombé à 300 000 bpj.

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Plus tard, la Russie a prolongé cette limite jusqu’à la fin de l’année, et l’Arabie saoudite a prolongé la limite de 1 million de bpj également jusqu’à la fin de l’année. La Russie ne précise pas dans quelle mesure la production diminuera, soulignant qu’il s’agit de l’approvisionnement en pétrole, ainsi qu’en produits pétroliers.

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En 2016, l’OPEP a formé la coalition OPEP+ avec 10 pays exportateurs de pétrole non membres de l’OPEP, dont la Russie, pour gérer la production et les prix mondiaux du pétrole. L’alliance OPEP+ représente une part importante de la production mondiale de pétrole et a un impact substantiel sur les marchés pétroliers mondiaux

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