Par Anthony Marcus pour Eurasia Business News, 3 juillet 2025. Article n°1597.

Washington a imposé de nouvelles sanctions contre Téhéran et le groupe Hezbollah, ciblant un réseau commercial impliqué dans le trafic illicite de pétrole iranien déguisé en pétrole irakien, ainsi qu’une institution financière liée à Hezbollah, Al-Qard Al-Hassan. Ces sanctions concernent 8 personnes physiques, 21 personnes morales et 12 navires, notamment plusieurs hauts responsables de Hezbollah et des entités participant au transport clandestin de pétrole iranien via une “flotte fantôme”.

Le réseau, dirigé par l’homme d’affaires irakien Salim Ahmed Said, est accusé d’avoir acheté et expédié des milliards de dollars de pétrole iranien depuis au moins 2020, en le faisant passer pour du pétrole irakien ou en le mélangeant à ce dernier. Les sanctions visent à couper les sources de revenus de Téhéran et à empêcher le financement des activités déstabilisatrices de l’Iran et de ses groupes affiliés, notamment le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (IRGC-QF) et Hezbollah.

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Le département du Trésor américain souligne son engagement à démanteler les infrastructures financières de Hezbollah, en ciblant des transactions financières opaques qui permettent au groupe de canaliser des fonds pour ses opérations. Ces mesures s’inscrivent dans une stratégie plus large de pression économique sur l’Iran et ses alliés pour limiter leur influence au Moyen-Orient.

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