Par Paul Jouvenet, juriste et essayiste. Eurasia Business News, le 26 juillet 2023

L’ancienne présidente brésilienne Dilma Rousseff a été nommée en mars dernier présidente de la Nouvelle Banque de développement, une institution fondée en 2014 comme alternative à la Banque mondiale et au FMI.

La présidente de la Banque des BRICS, la brésilienne Dilma Rousseff, a déclaré le 26 juillet à Saint-Pétersbourg qu’en raison des sanctions occidentales, la banque n’envisage pas encore de nouveaux projets en Russie.

Dilma Rousseff participe aux activités du « Deuxième Sommet Russie-Afrique – Forum économique et humanitaire » à Saint-Pétersbourg, en Russie.

La Banque de développement de 100 milliards de dollars a été créée par les pays BRICS en 2014 pour investir dans des projets d’infrastructure et de soutien au développement. La présidente de la banque a déclaré qu’en raison des sanctions occidentales, la Nouvelle Banque de Développement (NBD) des BRICS n’envisageait pas encore de nouveaux projets en Russie.

La NDB, créée par les pays des BRICS en 2014, n’envisage pas encore de nouveaux projets en Russie, car elle fonctionne conformément aux restrictions internationales, a déclaré la directrice de la banque, Dilma Rousseff, sur le réseau « X » (anciennement Twitter).

« La NDB confirme qu’elle n’envisage pas de nouveaux projets en Russie et qu’elle agit conformément aux restrictions actuelles sur les marchés financiers et internationaux des capitaux. Toute suggestion contraire est infondée », a annoncé Rousseff dans un communiqué.

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La Nouvelle Banque de développement (NDB), dotée d’un capital de 100 milliards de dollars et basée à Shanghai, a été créée par les pays BRICS – Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud – en 2014. L’objectif des activités de la banque est de financer des projets d’infrastructure et des projets de développement durable dans les pays BRICS et les pays en développement.

Le président russe Vladimir Poutine et Dilma Rousseff ont tenu une réunion bilatérale le 26 juillet, avant le sommet Russie-Afrique, qui commence le 27 juillet.

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Lors de la partie publique de la réunion, le président russe a salué la nomination de Dilma Rousseff à la tête de la banque des BRICS (l’ex-présidente du Brésil a été élue à ce poste en mars 2023) et a noté que la NDB « peut jouer un certain rôle important dans le développement des orientations de nos activités conjointes [pays BRICS] ». « Nous savons qu’il y a une question sur la liquidité de la banque, il y a des idées qui viennent de vous, de votre personnel, et nous allons la soutenir », a ajouté le président russe.

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La présidente de la NDB a convenu qu’il n’y a pas d’obstacles pour les pays du monde en développement à effectuer des paiements en monnaies nationales (la stratégie de développement de l’organisation prévoit que de 2022 à 2026, environ 30% des fonds devraient être levés sur les marchés intérieurs). Dilma Rousseff a également noté que la Russie est un partenaire important de la banque. Selon elle, la NDB devrait jouer un rôle important dans la formation d’un monde multipolaire.

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La présidente de la NDB sera un orateur lors de la session plénière du Forum, s’adressant à un public de chefs d’État et d’autres autorités des pays africains invités à Saint-Pétersbourg, l’ancienne capitale impériale de Russie. Dilma Rousseff a prévu d’y tenir des réunions bilatérales avec deux chefs d’État membres fondateurs de la NDB, à savoir la Russie et l’Afrique du Sud.

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L’objectif des deux réunions bilatérales est de connaître les points de vue des deux pays membres concernant le rôle de la NDB lors du prochain sommet des BRICS, qui sera accueilli par l’Afrique du Sud les 23 et 24 août.

Les Etats membres des BRICS y discuteront de l’adhésion de nouveaux membres et sur quels critères. alors que l’Iran, l’Algérie, l’Argentine et l’Arabie saoudite notamment ont déposé leurs candidatures.

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